Marc-André Pharand écrit :
Comme a tenté de le faire Gilles Duceppe durant plusieurs années, il faut changer le discours anticanadien — qui perdure encore parmi certains ténors souverainistes — par un discours pro-Québec. L’indépendance ne doit pas se faire contre le Canada, mais pour le Québec.
L’indépendance de quoi, celle de l’État ou celle du peuple ? Les deux me direz-vous. Or l’indépendance du peuple ne peut se faire que CONTRE l’État du Canada, que CONTRE un État autocrate qui NIE le principe premier de la démocratie, qui NIE la primauté de l’effectivité de la souveraineté démocratique du peuple souverain du Québec.
Ce n’est pas contre le Canada, nous sommes d’accord, mais bien contre l’État qui s’impose au Canada et sur NOTRE sol et sous-sol national du Québec.
Comme le disait Duceppe, le Canada est un beau pays, mais ce n’est pas le nôtre !
Gilles Duceppe a aussi dit une grave bêtise, il a dit que la démocratie canadian était admirable. Voilà jusqu’où peut mener l’aveuglement politique. Voilà un État qui s’impose de force et d’autorité au Québec sans jamais avoir obtenu NI le clair OUI de la députation du peuple Souverain du Québec, NI celui du gouvernement du peuple, NI celui de l’Assemblée nationale du peuple, NI le OUI du peuple lui-même, au mépris de la propre loi canadian dite de la clarté et ça, ce serait ADMIRABLE ! Voilà le nec plus ultra de la gouvernance collabo à laquelle nous devons mettre fin. Et ce ne sont pas les aménagements proposé par M. Drainville qui vont changer ça.
Parce qu’avant d’être des PQistes, des NMQistes, des RRQistes ou des Solidaires, nous sommes des souverainistes. Nous sommes des militants du progressisme, des amoureux de la culture québécoise et des militants de la liberté.
Si nous sommes bien souverainistes, nous sommes partisan,es donc avant tout de la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple, celle qui seule peut fonder la souveraineté de l’État démocratique du peuple. Or cette souveraineté première de la souveraineté du peuple est NIÉ par un État qui IMPOSE sa Loi sans avoir NI sollicité NI obtenu le OUI de la démocratie québécoise. On est progressiste, amoureux de la culture démocratique québécoise et militant de la liberté quand on tolère sans recours que soit NIÉ le principe premier de la démocratie !? Vraiment !?
NON, on n’est rien de tout cela !
On est juste partisan de la gouvernance collabo. RIEN d’autre.
À la croisée des chemins, nous devons choisir une direction et faire les changements requis pour maintenir cette direction. Il en va de notre avenir.
OUI, nous sommes à la croisée de chemins, d’un côté, la gouvernance collabo qui sévit ici depuis 252 ans, de l’autre, le respect du principe premier de la démocratie : la primauté effective de la souveraineté du peuple !
Et cela ne concerne pas notre hypothétique et abstrait avenir, mais bien d’abord notre présent démocratique bien concret, car, PRÉSENTEMENT, nous vivons CONCRÈTEMENT sous la tutelle ILLÉGITIME d’un État d’occupation politique et militaire qui NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique de ce peuple. Le seul changement valide consiste à S’ENGAGER à mettre fin à la gouvernance collabo et à appeler sans condition ni délai ce peuple à INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratique électorale et référendaire québécoise. Ce peuple dispose maintenant des pleins pouvoirs démocratiques de peuple Souverain sur SON sol et sous-sol national pour ce faire et bien faire.
Les propositions de M. Drainville n’ont de VRAI sens démocratique que dans la mesure où une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté S’ENGAGE à mettre fin à la gouvernance provincialiste collabo d’un État illégitime qui s’impose en NIANT impunément depuis 252 ans la primauté effective du principe premier de la démocratie, à savoir celle du peuple souverain du Québec.
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec