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D’abord mettre fin à la gouvernance collabo | 2011 08 23

Texte interdit de publication transmis le 2011 08 23 à 21h05 à la Tribune de VIGILE.net qui n'a de libre que le nom

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Gilbert Paquette, Me Pierre Cloutier et Antoine Dubé ont chacun tort. Ensemble, ils ont raison !

D’abord mettre fin à la gouvernance collabo


Il faut bien lire ce qu’écrit M. Paquette dans sa plus récente contribution commentée par Antoine Dubé et Me Cloutier. ( Brisons l’impasse ! Pour une véritable voie citoyenne vers l’indépendance )

Chacun a tort. Mais ensemble ils ont raison.

Ce n’est ni les partis, ni un mouvement citoyen qui séparément pourront USER des pleins pouvoirs souverains de ce peuple, ce n’est que le peuple lui-même qui pourra le faire. Pour cela, les partis politiques doivent s’ENGAGER appeler ce peuple à en user.

« Tant que l’indépendance n’est pas faite, les partis politiques doivent opérer dans le cadre de la constitution canadienne qui nous a été imposée... »

Qui dit a décrété ça ? Quand, pourquoi ?

Le souverainisme étatique historique a décrété que les partis indépendantiste DOIVENT opérer dans le cadre de la Constitution canadian qui NIE la primauté effective de la souveraineté du peuple. Ils DOIVENT former des gouvernements collabos qui prennent leur mal en patience et tolèrent un État du Québec/Canada qui n’a jamais pu obtenir le OUI de la démocratie québécoise.

Voilà 252 ans que ça dure, + de 60 ans qu’on espère que ça marche si forme des gouvernements collabos souverainistes. Voilà qu’on nous dit que qu’il faut former des gouvernement collabos indépendantistes qui « tant que l’indépendance n’est pas faite, les partis politiques DOIVENT opérer [ sans recours ] dans le cadre de la constitution canadienne ».

Voilà un paradigme qui doit être renversé

Pourquoi ? Parce que ce paradigme s’est trouvé et se trouve toujours à conforter le paradigme canadianisateur qui a assujetti l’effectivité de la souveraineté du peuple à l’effectivité souveraineté de l’État, le sien. Il prévaut en NIANT l’effectivité de la souveraineté de ce peuple. Les canadianisateurs l’assujettissent à la concrète souveraineté de l’État de la Couronne contrôlée par le seul Parlement de Londres puis, depuis 1982 par celui d’Ottawa et de leur côté les indépendantistes l’ont assujettie et prévoient encore l’assujettir à l’avènement toujours repoussé de l’abstraite souveraineté de l’État du Québec à venir. Dans tous les cas, le peuple est exclu de l’État, exclu de ce qui gouverne l’État qui gouverne le gouvernement qui gouverne le peuple. Ce qui NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple du Québec sur SON sol national du Québec dans tous les cas. Et l’on s’étonne que la souveraineté de l’État du peuple n’advienne pas !

Comment rendre effective la souveraineté de l’État quand la souveraineté du peuple n’est pas effective ? On ne le peut juste pas. Il faut donc cesser de subordonner l’effectivité de la souveraineté du peuple à l’effectivité de la souveraineté de l’État. Il faut briser ce cercle vicieux infernal du chien qui court après sa queue. Il faut que le chien s’arrête de courir et réfléchisse un peu. S’il réfléchit se regarde tel qu’il est, il peut comprendre la queue après laquelle il court lui appartient. Et si la souveraineté de l’État lui appartient, c’est parce que le chien est Souverain. S’il ne l’est pas son État ne l’est pas. Et non le contraire. Il faut qu’il le soit pour que sa queue le soit. Il n’est pas une queue, il est un chien, Souverain. C’est parce qu’il l’est que sa queue l’est. Sa queue ne peut l’être, s’il ne l’est pas... En tête, c’est le chien souverain, l’État souverain vient ensuite, elle suit... elle vient après. Non le contraire. Quand il court après sa queue, il pense être derrière sa queue, s’il s’arrête de courir après, il peut constater qu’elle est derrière lui, elle le suit. La tête est devant, la queue derrière.

Ce n’est pas la souveraineté de l’État qui fonde la souveraineté du peuple, mais bien l’exact contraire, c’est la souveraineté démocratique du peuple qui seule peut fonder l’État démocratique souverain. Cette souveraineté première, préalable, NIÉE, foulée aux pieds, abstraite de la réalité concrète depuis la Conquête par des gouvernements collabos autant fédéralistes que soi-disant souverainistes, ce peuple n’a jamais eu l’occasion d’user de ses pleins pouvoirs démocratique de peuple souverain parce que ses élites, autant fédéralistes que souverainistes ont toujours formé des gouvernements collabos qui refusaient de s’en réclamer pour appeler ce peuple à en user.

Tout s’est toujours passé au dessus de la tête du peuple. Et l’on va, répétant qu’il est confortablement indifférent. Mais quand donc lui a-t-on donné le choix de se porter au pouvoir ? Jamais. On a prétendu que le fait d’élire une députation et un gouvernement responsable pouvait faire de l’État un État responsable. Ce qui n’a jamais été le cas. Si la députation et le gouvernement est responsable devant ce peuple, jamais l’État qui gouverne la députation et le gouvernement de ce peuple n’a été responsable devant le peuple puisqu’il a toujours échappé au peuple.

« Quant à la démarche vers l’indépendance, la base est la souveraineté du peuple »

En effet ! Le jour où une force politique nationale S’ENGAGERA à appeler le députation du peuple, le gouvernement du peuple et le peuple lui-même à USER des pleins pouvoirs démocratiques qui son les siens, ce peuple en USERA selon son bon plaisir souverain pour INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu sa démocratique approbation. La députation du peuple, le gouvernement du peuple, sont en démocratie subordonnés au peuple, non le contraire. Le peuple est devant. S’il est derrière, ce n’est pas la démocratie, c’est la dictature.

«  la souveraineté du peuple [...] passe par le rejet de la constitution canadienne imposée unilatéralement au Québec. »

En effet, il faut mettre fin à la gouvernance collabo qui tolère ce qui NIE l’effectivité de la souveraineté du peuple.

« Lorsque les citoyens indépendantistes seront majoritaires à le faire... »

« ... le faire » quoi ? « Lorsque » quand ? Rejeter la constitution canadian ? C’est déjà fait ! Il n’y a pas de « lorsque quand » qui tienne... En effet ce ne sont pas que le indépendantistes et le souverainistes qui la rejettent la Constitution canadian. La très grande majorité des Québécois rejettent la Constitution canadian. À la hauteur de ±85 %. En effet, les fédéralistes-rénovateurs la rejettent, les autonomistes la rejettent, les souverainistes et les indépendantistes les rejettent, même les autruches la rejettent. Qui reste-t-il ? ± 5% de Royalistes auxquels s’ajoutent ± 10% qui vivent dans leur tête dans un Canada autocrate qui leur va bien ou qui vivent sur une autre planète. Le Canada ne passe pas au Québec, il est INCAPABLE d’obtenir le OUI de la démocratie québécoise.

« si les mouvements citoyens se coordonnent et prennent de la force, les partis politiques devront respecter la volonté du peuple...  »

Se coordonner et prendre de la force pour quoi faire ? Rejeter «  la constitution canadienne  » ? C’est déjà fait ! Les Québécois,es la rejettent. Mais les partis politique NE RESPECTENT pas cette « VOLONTÉ du PEUPLE ». Même les partis soit-disant souverainistes, prévoient former encore des gouvernements collabos qui ne respectent pas cette « VOLONTÉ du PEUPLE ».

Pourquoi les partis ne prévoient pas la respecter ? Parce que les indépendantistes ont statuer que...

« Tant que l’indépendance n’est pas faite, les partis politiques doivent opérer dans le cadre de la constitution canadienne qui nous a été imposée... »

Retour à la case départ...

Comment briser le cercle vicieux. En le brisant.

Il faut mettre fin à la gouvernance collabo. Comment, en décidant de mettre fin à la gouvernance collabo. En renversant le paradigme du « souverainisme étatique historique » qui a postuler que nous DEVONS « opérer dans le cadre de la constitution » canadian.

NOUS ne DEVONS pas OPÉRER dans le cadre de la Constitution canadian. NOUS DEVONS nous ENGAGER à APPELER ce peuple à USER de ses pleins pouvoirs démocratiques pour INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise.

« les partis politiques devront respecter la volonté du peuple, résoudre leurs différents et trouver une solution à la division du vote.  »

Quand ?

Quand « les mouvements citoyens se » seront coordonnés et auront pris de la force ? NON PAS ! Cela veut dire que les mouvements citoyens acceptent de voter pour des partis politiques collabos, en attendant qu’ils se coordonnent et ait pris de la force. Ils n’ont pas besoin d’attendre ça les mouvements citoyens. Il n’ont qu’à rompre avec la gouvernance collabo pour prendre le parti de la Résistance radicalement souverainiste. Rien d’autre. Et pas besoin d’attendre après quoi que ce soit. Chacun décide pour lui. C’est soit la gouvernance collabo, soit la Résistance radicalement souverainiste. Ça ne peut pas être les deux, c’est soit l’un, soit l’autre.

Et si chacun attend que toutes et tous se coordonnent, chacun attend que l’autre se commette. Il faut cesser d’attendre. Chacun doit faire un choix. Et chacun se commet, sans attendre que l’autre se décide à se commettre. Chacun se commet MAINTENANT !

@ Go on y va. 1, 2, 3 GO !

Je me suis commis. Nous nous sommes commis, nous sommes nombreux à nous être commis. À qui le tour. Vous attendez quoi ? Qu’un tel se commette, on va attendre longtemps... Pourquoi attendre ?

M. Paquette a tort de remettre à plus tard sa commission citoyenne personnelle parce qu’il compte sur la coordination citoyenne et veut réserver sa commission pour préserver la concertation. Me Cloutier a tort de prétendre que l’action de concertation de M. Paquette ne comptera pas sans la commission de la députation en exercice ou candidate. M. Dubé a tort de prétendre que «  l’avantage d’un mouvement sur un parti , c’est que ça ne divise pas le vote mais multiplie les voix. »

Ils ont chacun tort, d’après les uns et les autres, mais ensemble ils ont raison.

  • L’UNION coordonnée de nos forces est essentielle, mais elle ne l’est que lorsque elle choisit de rompre avec la gouvernance collabo, à défaut, elle valide la gouvernance collabo ;
  • Il n’y a pas de « lorsque » qui tienne. Les partis politiques doivent rompre avec la gouvernance collabo et cela se passe dans les prochaines semaines, parce que chacun se sera commis sans attendre la commission des autres ;
  • L’avantage c’est l’UNION des forces d’UN mouvement citoyen coordonné de Résistance radicalement démocratique dont au moins un composante se COMMET pour ROMPRE sans ATTENDRE avec la gouvernance collabo, qui prive les partis collabos de ses voix multiples ; le reste, la coordination suivra ;
  • Ce qui force les partis anciens ou nouveaux, ainsi que les indépendant,es à choisir, MAINTENANT ; ou bien ils rompent avec la gouvernance collabo ou bien ils refusent et n’ont pas le vote des souverainistes. Ce qui vaut autant pour le Bloc/PQ/QS/PI que pour l’ADQ/SIROIS/Legault ou le PA-Parti Aussant. Le PLQ canadianisateur on n’en parle même pas, fini, kaput ;
  • Privée du vote souverainiste, la députation ADQ/SIROIS/Legault ne passe pas, ce groupe est forcé de joindre la COALITION NATIONALE

Un Gouvernement de COALITION NATIONALE cet automne !?

On pense qu’elle est pour la semaine des 4 jeudis, mais elle pourrait se manifester plus vite qu’on ne le croit. Advenant une élection précipitée cet automne. La Chef de l’Opposition de Sa Majesté, pourrait très bien exiger du Lieutenant gouverneur advenant la demande faite par le Premier ministre de dissoudre le Parlement actuel, de pouvoir former un Gouvernement de Coalition nationale multipartite capable d’obtenir la confiance de l’ANQ, grâce à la défection ou l’abstention de ± 5 député,es du PLQ en formant un gouvernement comptant des ministres du PQ, de QS, de l’ADQ et des indépendant,es pour mener à terme la mandat que le gouvernement refuse de compléter.

La MAJORITÉ au pouvoir !

Le PEUPLE au POUVOIR de la base au sommet de l’État

Cela en préparant ce peuple à USER dès après les prochaines élections de ses pleins pouvoirs démocratiques et souverains capables d’INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.

COMMENT ça les Québécois,es ne sont pas prêt à ça... du changement !?

PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec