Expulsion des terrains de l'Assemblée nationale :
Les participant,es à la 71e édition de l'Opération VIGILE du samedi du 23 juin 2012 sont expulsé,es de leurs marques habituelles, malgré le permis ayant cours depuis 71 semaines.
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Plainte aux autorités policières de la Ville de Québec, à la Ville de Québec, au service des Grands événements de la Ville de Québec, et à la Présidence de l'ANQ.
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Depuis le 19 fév. 2011, tous les samedis @ 14h nous faisons Acte de parole démocratique citoyenne via l'Opération VIGILE du samedi sur le parvis de l'Assemblée nationale du Québec, haut lieu de la démocratie québécoise : La PLACE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec. Nous détenons un permis de la Ville de Québec pour ce faire.
L'an passé à pareille date le 23 juin 2011, à pareille heure et au même endroit, nous avons pu tenir une VIGILE ad hoc de 14h30 à 19h30 ( Cf album photo : OVS-VAH-P01-VIGILE ad hoc - PRISE 1 - du jeudi 23 juin 2011 ).
Cette année 2012, lors de la 71e édition de l'OVS-CNQ, nous avons pu installer nos bannières vers 14h, et ce, dans leurs ancrages habituels, mais à 15 h, un groupe de policiers à pieds nous ont expulsé contre notre libre gré, après qu'un responsable des Grands événements de la Ville de Québec eut parlé à ces policier,ières qui étaient passé,es devant nos oripeaux sans sourciller.
Il s'agit là non seulement d'une contrainte nouvelle faite à nos droits constitutionnels de manifester sur les terrains de l'Assemblée nationale du Québec, mais surtout, d'un acte arbitraire qui contrevient aux propres consignes policières et malmène gravement leur crédibilité. On n'a pas respecté le permis qui nous a été accordé par les autorités policières de la Ville de Québec.
Faudrait savoir !? On demande pour des raisons de sécurité d'avertir les autorités pour que puissent se tenir les manifestations. Or quand elles sont averties, les autorités nous disent sur place, sans avertissements, que ça non plus ce n'est pas encore suffisant.
Et, en l'occurrence, les autorités sont averties depuis plus d'un an et demi. On est loin du 8h prévu par la loi spéciale 78.
Où bien les communications font défaut dans les services policiers de la ville de Québec, ou bien c'est délibérément qu'on n'a pas voulu tenir compte de ce libre et pacifiste exercice d'expression démocratique citoyenne qui a cours depuis 1 an et demi, quand on a délimité le périmètre de sécurité.
Dans les deux cas, il y a incompétence. Les autorités de la Ville de Québec et celles de la police de Québec, ne parviennent pas à trouver un juste équilibre entre respects de nos droits fondamentaux, respect de la sécurité des personnes et des biens et respect des permis accordés. On foule aux pieds l'accès aux terrains de l'ANQ sans recours qui dès lors n'est plus le haut lieu de la démocratie québécoise, mais un bunker, une bastille.
Et, ce n'est pas faute d'avoir été averties puisque l'an dernier nous avons transmis à la Présidence de l'ANQ, des représentations afin que soient revu,es et corrigé,es la zone de sécurité et les aménagements faits sur de la Colline parlementaire quand se tiennent de grands événements.
Québec est la Capitale nationale des Québécois,es, tous les jours de l'année, il ne saurait être question d'empêcher les Québécois,es d'avoir accès au terrain de l'ANQ, sans entraver le plein exercice de l'expression démocratique pacifiste, d'autant qu'il est tout à fait possible de le faire sans mettre en péril la sécurité de quiconque, nous l'avons écrit aux autorités concernés il y a déjà un an.
Non seulement cette communication est restée sans réponse, mais lettre morte ; pire, cette année le ou la responsable contactée par l'agente sur place, a donné l'ordre de nous expulser du trottoir qui borde le terrain de l'Assemblée nationale barricadée donc à 15h, longtemps avant que l'affluence ne soit de la partie et malgré le fait que nous détenons un permis pour ce faire. Il nous a été refusé de nous entretenir avec le ou la supérieure hiérarchique de l'agente en autorité sur place afin de faire valoir nos droits et la valeur de notre permis et pour tenter de discuter ce qui aurait dû l'être afin de trouver un arrangement. Faute d'avoir signifié que notre permis nous avait été retiré, nos droits démocratiques ont été foulés aux pieds sous menaces d'arrestation, et sous des prétextes sécuritaires mal-fondés.
Si les autorités en place à la Ville de Québec et celles des services policiers veulent être respectées, il est grand temps de revoir leurs plans qui interdisent l'accès aux terrains de l'Assemblée nationale, ce haut lieu de la démocratie québécoise, à chaque fois que se tiennent de Grands événements près de la Colline parlementaire. Pour l'heure, il est clair qu'il est question de nous refuser cet accès, ne serait-ce que symboliquement et sous conditions, comme nous sommes prêts à l'admettre.
Sur l'Avenue Honoré-Mercier il faut qu'une voix puisse être réservée aux véhicules d'urgence, mais rien n'oblige de faire du trottoir qui la jouxte cette voie, une zone interdite. Seule une volonté délibérée, obstinément obtuse tient à se servir du prétexte sécuritaire pour limiter, entraver et fouler aux pieds nos droits fondamentaux citoyens à la libre expression démocratique sur la PLACE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec : à savoir, les terrains de l'Assemblée nationale du Québec.
Manifester sur la voix publique de Québec, ou sur les terrains fédéraux de l'Esplanade, ce n'est pas s'exprimer sur les terrains de l'Assemblée nationale des Québécois,es qui appartiennent au peuple souverain du Québec. L'admettre et prévoir concilier sécurité et droits fondamentaux est non seulement possible, mais nécessaire.
Sans parler du fait qu'il est est question à chaque fois que se tient un grand événement, à Québec, de priver les touristes d'un accès très prisé au Parvis de l'Assemblée nationale, fort fréquenté en cette saison. De partout dans le monde, viennent là des personnes qui tiennent à se faire photographier devant l'ANQ, sans parler des nouveaux marié,es, qui aussi s'en donnent à coeur joie.
Qu'est-ce qu'une démocratie si, sous de fallacieux et mal-fondés prétextes sécuritaires, on ne peut avoir accès au Parlement où siègent notre députation pour nous représenter, voter des lois, et nous gouverner ?
Luc Archambault, artiste et citoyen
Ghislaine Bussière, présidente de l'Association de comté du Bloc Québécois de Charlesbourg Hte-St-Charles
Suivre le lien pour accéder à l'album photo « EXPULSION de l'ANQ » la veille de la fête nationale 2012 :
PRISE 71 de l'OVS du 23 juin 2012 | 14h @ 15h20 - VIGILE -
PHOTOS @ venir OVS Prise 71 du 2012 06 23 - PHOTOS OVS Prise 71 du 2012 06 23 Album EXPULSION
Ci-après, message transmis l'an dernier ( 25 juin 2011 ) pour demander de revoir et corriger l'aménagement de la zone de sécurité sur la Colline parlementaire les jours de Grands événements.
Lettre au Président de l'ANQ du 2011 06 25 | Version pdf imprimable ( 8 pages )
Extrait...
Zone de sécurité actuelle abusive
Zone de sécurité proposées
Plan de sécurité respectant la liberté d’expression démocratique
Accès libre à la Place du peuple souverain du Québec | Parvis de l’ANQ ( en B sur le plan )
Et on pourra limité le nombre de personnes réunies via des clôtures au sud et au nord entre l'est et l'ouest.
Accès libre au Parvis de l’ANQ
Ombragé en rouge :
1. un passage/sécurité sur l'avenue Honoré-Mercier entre le Boul. René-Lévesque et Grande Allée E
2. un périmètre de sécurité autour de l'ANQ ;
Légendes
3. B Place du peuple souverain du Québec
4. A scène ( tel que la manifestation chrétienne du 4 juin l'a pu faire ) ;
5. P1 et P2 pelouses à protéger si possible ;
6. T accès par les trottoirs ;
7. N-E et S-E Clôtures avec accès Sud et Nord ;
8. N-E point de rassemblement et porte d’entrée Nord Est | Angle Bd René Lévesque/ Av. Honoré-Mercier
ET si on préfère agrandir le périmètre autour de l'ANQ, on pourra au moins laisser libre d'accès les trottoirs bordant l'ANQ.
Accès libre au Parvis de l’ANQ
Ombragé en rouge :
1. un passage/sécurité sur l'avenue Honoré-Mercier entre le Boul. René-Lévesque et Grande Allée E
2. un périmètre de sécurité autour de l'ANQ ;
Légendes
3. B Place du peuple souverain du Québec
4. A scène ( tel que la manifestation chrétienne du 4 juin l'a pu faire ) ;
5. P1 et P2 pelouses à protéger si possible ;
6. T accès par les trottoirs ;
7. N-E et S-E Clôtures avec accès Sud et Nord ;
8. N-E point de rassemblement et porte d’entrée Nord Est | Angle Bd René Lévesque/ Av. Honoré-Mercier
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