21 mai 2010 | Décision de la Commission d'appel du CPQ - 21 mai 2010
Chapitre 2 |
3 septembre 2009 | Réception de la réplique de La Presse canadienne ;
Lettre d'introduction du Conseil de presse
Chapitre 2 |
28 octobre 2009 | Transmission de la réplique à la rélique de La Presse canadienne ;
Saint-Étienne-de-Lauzon, le 28 octobre 2009
M. Amyot,
Président par intérim et secrétaire général
Conseil de presse du Québec
1000, rue Fullum, bur. A.208
Montréal, Québec H2K 3L7
Dossier 2009-06-074
Luc Archambault c. Martin Ouellet, journaliste; la Presse Canadienne (Jean Roy, vice-président, services de langue française); Canoë (Romain Bédard, rédacteur en chef) et le Journal de Québec (Donald Charrette, directeur de l'information)
M. Guy Amyot,
Pour répondre à votre question posée dans votre lettre du 3 septembre courant, je ne suis pas satisfait par la réponse de La Presse canadienne reçue par votre intermédiaire trois mois après sa transmission par courriel de ma plainte le 17 juin dernier, réponse signée par M. Jean Roy, vice-président des services de langue française et datée du 1er septembre 2009.
Cette réponse est incomplète, erronée, et ne tient pas compte des faits et des textes concernés. Elle se réfère à une couverture de presse erratique et erronée, et se contente d’y référer alors que depuis, d’autres textes permettent de contredire cette version erronée des faits. Ce qui confirme le bien-fondé de ma plainte.
« Toute la documentation existe concernant cette affaire, elle est facilement disponible dans Internet et ils [ les intimés ] ont amplement eu le temps de la consulter et de consulter le texte mal cité et déformé à souhait dans ce qu’ils se permettent d'écrire et publier aujourd’hui. »
Ce qui m’apparaît être une faute déontologique qui ne fait que répéter et accréditer une thèse contredite par une analyse impartiale et rigoureuse des faits et des textes concernés.
Ma Lettre ouverte à Sir Paul n’était pas, n’est pas une pétition.
Pétition ( Antidote )
Écrit adressé à une autorité par lequel une ou plusieurs personnes expriment une plainte, une opinion, présentent une requête.
Une pétition essentiellement revendique quelque chose auprès du Prince, auprès d’une autorité, une pétition présente une plainte. Le fait de présenter ma Lettre ouverte en tant que pétition accrédite cette idée fausse qu’il était question de revendiquer ce que l’on a prétendu fallacieusement ( et malicieusement )… On tient à présenter ma Lettre ouverte en tant que « pétition » en fait pour valider la prétention qui veut faussement m’attribuer le fait de présenter une « requête » à Sir Paul, ou pire, exiger de lui qu’il ne se présente pas ici, ou qu’il le fasse seulement dans la mesure où il chanterait en français. Ce qui n’était pas le cas, ce pourquoi je n’en ai pas fait une pétition, mais bien plutôt une Lettre ouverte.
En présentant plutôt ma LETTRE OUVERTE en tant que LETTRE OUVERTE, en lieu et place d’une PÉTITION, on se trouve à discréditer l’idée qu’il s’agit bien « d’exiger » quelque chose de Sir Paul. Au contraire, en tenant à présenter ma LETTRE OUVERTE en tant que PÉTITION, on se trouve à confirmer le fait qu’il soit question « d’exiger », de « requérir » quelque chose. Ce qui n’était et n’est pas le cas.
Ce pourquoi à l’époque j’ai tenu à ne pas présenter mon texte en tant que pétition, mais bien en tant que Lettre ouverte… en tant que « Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul ». Du reste, jamais on n’a cité son titre… on en a fait une « Pétition », et on tient à le faire aujourd’hui encore, pour accréditer l’idée qu’il s’agissait bien de « s’opposer » à la venue bienvenue de Sir Paul, ou de la rendre bienvenue sous conditions. Ce que le journaliste tient à répercuter aujourd’hui. Ce que M. Roy tient à répercuter fallacieusement lui aussi en prétendant que le journaliste n’a pas fait de faute.
Voilà pourquoi M. Roy insiste tant pour nier les faits et la mention expresse apparaissant dans le texte endossé par les signataires ayant accédé au Site Internet lapetition.be, seul site Internet capable à l’époque de recevoir l’endossement à une Lettre ouverte. C’est la vie, j’aurais préféré autre chose, mais ça n’existait pas… J’ai donc compté sur la rigueur journalistique à laquelle je suis en droit de m’attendre pour que la part des choses soit faite. Une mention le précisait expressément. M. Roy l’ignore.
Et, il se croit justifié de l’ignorer parce qu’on l’a fait en juillet 2008. Non seulement on a fait une erreur en 2008, mais aujourd’hui on se contente d’accréditer l’erreur sans autres vérifications, triplement, puisque M. Roy répercute à nouveau l’erreur en question en omettant de parler de la mention apparaissant en tête de texte pour justifier le manquement de son journaliste. Il est donc question de valider deux fois plutôt qu’une sur la mince base du titre d’une clé informatique, un manquement déontologique fait un an auparavant, sans l’excuse de la précipitation inhérente à une actualité en train de se construire à partir d’une relation erronée des faits. Erreur répercutée aussi longtemps que les professionnels se contenteront de fonder leur relation de presse sur ce qui a déjà été publié, omettant de plutôt vérifier l’information entourant un événement, une déclaration. Ici il s’agit d’un texte, et on omet d’en rapporter correctement le contenu.
Tout ce qu’invoque M. Roy, pour justifier le fait que le journaliste parle encore aujourd’hui de pétition, ne tient pas compte d’un fait essentiel. En effet, ce qui était et ce qui est toujours disponible dans Internet lapetition.be nous permet de constater que le texte endossé par les signataires est bien celui qui mentionne en toutes lettres au haut du texte, que ce texte N’EST PAS UNE PÉTITION.
Comment peut-on prétendre ensuite que les signataires ont signé une « pétition » ? Ce qui fait foi de tout, c’est bel et bien le texte qu’on endosse et non le titre des clés informatiques ( souvent erronément titrées dans Internet) qu’on actionne pour ce faire.
Que dans la hâte cela ait échappé à des commentateurs peu scrupuleux, incompétents ou tout simplement biaisés et partisans, est une chose, que près d’un an après les faits un journaliste se contente de répéter la rumeur et les erreurs contenues dans la couverture de presse qu’il a consultée, s’il l’a fait, sans vérifier aux sources, ou tenir compte de ce qui les contredit, est une faute professionnelle.
Que Pauline Marois, dans le feu de l’action, désinformée par la couverture de médiatique partisane, induite en erreur elle aussi, ait qualifié ma Lettre ouverte de « pétition » n’excuse pas le journaliste. Que Mme Marois fasse une faute, n’excuse pas celle d’un journaliste qui se contente de répercuter sa faute. En effet, après vérification, je ne vois pas comment on peut ignorer cette mention apparaissant clairement au haut du texte endossé par les signataires ayant accédé au site Internet lapetition.be qui ont bel et bien endossé une Lettre ouverte et non une pétition…
Mot de bienvenue et d'AU REVOIR de Québecois(e)s à Sir Paul McCartney
CECI N'EST PAS UNE PÉTITION
C'est un mot de bienvenue et d'au revoir adressé à Sir Paul McCartney venu à Québec pour célébrer le 400e de Québec.
Même s'il est déposé dans un site de « pétitions »
À noter :
L'auteur et les endosseurs de ce texte, dont les députés Curzi, Lemay, Turp n'ont JAMAIS ÉTÉ OPPOSÉS À LA VENUE DE Sir PAUL, à qui au contraire ils souhaitaient la plus cordiale des bienvenues... et à qui ils disent « AU REVOIR »
Vous êtes invités à faire vôtre ce mot de bienvenue et d'au revoir.
Comment le journaliste, et aujourd’hui La Presse canadienne qui justifie après coup l’erreur du journaliste de manière fallacieuse et partielle, peuvent-ils ignorer le fait que cette Lettre ouverte est depuis déposée dans mon site Internet jesignequebec.com, sous la rubrique « Lettre ouverte »… Ce site Internet n’existait pas à l’époque. Malgré mes recherches, je n’ai rien pu trouver permettant de déposer ma Lettre ouverte afin de la publier et de susciter l’adhésion des Québécois(es).
Comment le journaliste a-t-il pu ignorer ma lettre publiée dans Le Soleil la veille du spectacle du bienvenu Sir Paul. 2008 07 20 - Le Soleil - «Je n'ai jamais été contre la venue de Sir Paul» qui dénonçait ce qu’on en a dit dans les médias. Le recours aux sources s’impose d’autant. Puisque l’auteur dénonce la relation faite.
Placée devant l’évidence, La Presse canadienne persiste à ignorer la source qui aujourd’hui encore spécifie en toutes lettres que les signataires ne signaient pas une pétition, mais bien un « Mot de bienvenue… »
En terminant sa réplique M. Jean Roy conclut : « … sa longue analyse de la situation politique québécoise et canadienne incluse dans sa «lettre ouverte» démontre qu'il ne sera satisfait de la présence de l'artiste britannique que si celui-ci s'exécute en français. C'est cette conclusion qu'ont tirée plusieurs médias québécois dans la couverture de cet événement, et La Presse Canadienne n'a pas fait exception. »
Admettons que c’est bel et bien cette « conclusion » qu’en ont tirée plusieurs médias québécois, en 2008, et ce, parce qu’ils ont omis de s’en référer aux textes, ce qui a contribué sur ces bases fallacieuses, à inventer de toutes pièces un « mouvement d’opposition » à la bienvenue venue de Sir Paul qui n’a jamais existé… Admettons que cela ait pu prévaloir dans la précipitation du moment, par manque de rigueur, par intérêt marchand ou partisan pour la controverse, crucial outil de vente de copie ou d’abonnements Illico, mais un an plus tard, en vertu de quoi pourrait-on, devrait-on admettre tel manque de rigueur journalistique ?
Admettons que je ne me serais « satisfait de la présence de l’artiste que si celui-ci » « entonne des chansons de Félix Leclerc - en français bien sûr - » comme l’a prétendu le journaliste, alors que je lui ai plutôt fait part d’un « rêve » concernant non pas Félix Leclerc, mais bien Gilles Vigneault. Comment confondre Félix Leclerc et Gilles Vigneault si le journaliste s’est effectivement référé à la source, au texte ? Cette erreur ne peut que démontrer la superficialité de sa recherche, ou démontrer qu’il ne l’a pas lu tout simplement le texte en question, ou bien que s’il l’a lu, il s’est mélangé dans ses notes. Une superficialité qui expliquerait pourquoi il n’a pas lu la mention apparaissant clairement en haut du texte, cela parce qu’il ne s’est pas référé aux sources et qu’il s’est contenté de répéter en 2009, les erreurs faites pas les médias en 2008. Il ne m’a pas davantage contacté pour valider ses informations.
Ce qui constitue des fautes déontologiques professionnelles, justement déontologiques, pour éviter ce genre « d’erreurs » que pourraient faire des amateurs. Il n’a pas tenu compte non plus de ma mise au point publiée dans Le Soleil. Et si le journaliste l’a lu mon texte, il a ignoré cette mention apparaissant clairement dans le site Internet lapetition.be ou bien, il s’est mélangé dans ses notes… Ce qui est un manquement, que M. Roy devrait admettre. À moins que lui aussi n’ait pas lu le texte, ou qu’il se soit mélangé dans ses notes, en se contentant d’ignorer la mention apparaissant clairement en haut de mon texte déposé dans le site lapetition.be et ignoré l’erreur du journaliste confondant Gilles Vigneault et Félix Leclerc...
ET, j’ai bien déposé cette mention parce que je ne pouvais trouver d’autres sites permettant de faire endosser une lettre ouverte qui ne revendiquait rien. Du reste, j’ai depuis conçu et mis en ligne en avril dernier un site Internet qui le permet ( jesignequebec.com ). Cela aussi a été ignoré… en juin dernier et depuis par La Presse canadienne. Qu’on ait pu confondre sur le coup en 2008… admettons, mais que l’on confonde encore maintenant, ce n’est pas admissible.
Comment admettre cette conclusion qui voudrait qu’après les faits, il faille abonder dans ce qu’ont inventé une partie des médias sur le coup en 2008 et qui a fallacieusement permis de mettre faussement dans l’embarras le député Curzi et Madame Marois et plus généralement les souverainistes.
Je ne peux admettre cette conclusion parce que d’une part je ne posais aucune condition à la bienvenue venue de Sir Paul et n’ai jamais « exigé » qu’il chante en français avec Gilles Vigneault et encore moins avec Félix Leclerc, il n’était plus des nôtres 20 ans avant les faits… le 8 08 1988. Un anniversaire qu’on s’est bien gardé de commémorer pendant ce 400e… anniversaire…
Et, c’est bien de cela qu’il s’agissait, exposer un « rêve », la part d’un rêve, tout le contraire d’une condition. On rêve qu’une chose se passe sans condition, en tant que cadeau. Un cadeau ne peut être forcé… conditionnel.
Je n’admets pas cette conclusion parce que j’ai pris soin aidé en cela par les bons conseils de collaborateurs proches, de ne pas faire de mon envoi, une bienvenue conditionnelle à quoi que ce soit… On ne dicte pas à un artiste ce qu’il choisit de faire… Je m’adressais à lui d’artiste à artiste. Celui que je suis ne tolère pas qu’on lui dicte quoi faire, pas question donc de lui faire ce que je ne tolère pas qu’on me fasse.
Ce pourquoi je termine en écrivant : « Je vous remercie à l’avance pour cette généreuse attention que vous saurez accorder à ces quelques observations que suscite en moi votre venue prochaine le 20 juillet 2008 dans le parc des Champs-de- Bataille du Québec. En tout respect, Luc A. »
On est loin « d’exiger » quoi que ce soit ! Comment de supposées exigences, comment une supposée bienvenue conditionnelle peuvent-elles être par moi qualifiées de « quelques observations » à propos desquelles je le remercie « à l’avance » de les considérer avec une « généreuse attention ». Du reste, je n’ai pas été déçu, il a brandi le drapeau du Québec…
ET, si je me suis permis de lui faire part de mon « rêve », à titre de suggestion fine concernant quelques chansons en particulier, c’est que j’avais lu… comme je l’écris dans mon texte : « … que vous présenterez de la chanson du Québec. Je rêve que ce ne soit pas qu'une ballade anodine, innocente… »
En effet, on a annoncé qu’il chanterait des chansons du Québec, et mon « rêve » était toute autre chose qu’une exigence. D’autant que je n’avais rien à exiger puisqu’on admettait déjà qu’il le ferait… Je ne faisais qu’abonder dans un fait déjà acquis puisqu’annoncé…
« J’ai fait un rêve... J’ai rêvé que vous invitiez sur la tribune Gilles Vigneault pour qu’il nous chante en français l’une de vos chansons traduites par ce grand poète. Vous répliquiez en chantant en français l’une des siennes. Puis, pour finir ce bref clin d’œil au fait français de nos célébrations du 400e que vous fêtiez avec nous, vous entonniez avec lui, en duo et en français, son hymne réputé intitulé « Les gens de mon pays »[1]
On est loin de l’exigence supposée par l’analyse de texte de M. Roy… Sauf que… lui comme les autres, lisent un texte qui n’existe que dans leur esprit tordu par la désinformation initiée par une minorité activiste propagandiste qui a voulu se faire du capital politique sur le dos des souverainistes, pour masquer, disqualifier et discréditer notre dénonciation de la canadianisation de la fête du 400e de fondation de Québec qui, dans la risée générale, a fait de Champlain le premier Gouverneur général de Sa Majesté Britannique aujourd’hui et depuis 250 ans Monarque et chef de l’État du Canada colonial et contemporain, alors qu’on fête le 400e anniversaire de Québec.
Ce qui me sidère c’est que malgré l’évidence, en ignorant une prévention d’entrée de jeu bien claire dans mon « Mot de bienvenue… » titrée Lettre ouverte, et apparaissant dans un site permettant son endossement en tant que tout autre chose qu’une PÉTITION ; en déformant mon propos ; en ignorant l’erreur d’artiste censée être mon choix ; La Presse canadienne prétend aujourd’hui être en mesure de prétendre que le journaliste a bien fait son travail près d’un an après les faits en se contentant de répliquer les erreurs antérieures d’une partie des médias, ajoutant cela à ses propres erreurs, à savoir la confusion entre un Leclerc décédé et un Vigneault toujours bien vivant, longue vie à lui, ce qui confirme qu’il ne s’est pas référé aux sources, à savoir, mon texte et moi. Il ne l’a pas bien fait son travail. M. Roy non plus.
On admet son erreur, ses erreurs en l’occurrence, et on passe à autre chose. Il semble que cela ne soit pas admissible à la Presse canadienne.
J’ai soumis à l’attention des intimés un texte d’un auteur qui a observé toute autre chose de ma contribution aux fêtes du 400e de Québec. On l’a ignoré aussi.
« Qui a écrit la lettre la plus élogieuse à l'égard de Paul McCartney? Je crois que c'est le peinte et sculpteur Luc Archambault, celui-là même dont le texte s'était transformé en pétition quelques jours avant la venue du chanteur et qui a été descendu en flèche sur la place publique sans même qu'on l'entende et qu'on prenne la peine de le citer. (…) »
Je note au passage « transformé en pétition »… par les médias qui délibérément ou abusivement n’ont pas tenu compte de l’avertissement déposé en haut de texte déposé dans le site internet lapetition.be et depuis déposé dans le site Internet jesignequebec.com en tant que « Lettre ouverte », ce que ce « Mot de bienvenue… » a toujours été tel qu’il apparaît clairement dans le texte publié dans lapetition.be M. Rioux poursuit en citant ma Lettre ouverte.
« Les Beatles étaient, et vous-même êtes encore, des artistes d'une classe à part, écrit Archambault. Vous avez marqué et transfiguré le XXe siècle partout en Occident, voire partout dans le monde. Chaque nation a su développer, avec vous et avec vos chansons, un attachement singulier [...] et su enrichir sa culture. Le Québec ne fait pas exception.
« Que demande cette lettre où il n'est jamais question de s'opposer à la venue de l'artiste ni de le dénoncer en tant que Britannique? Après un rappel historique, Archambault déplore que ces Fêtes du 400e anniversaire de Québec réservent la portion congrue à la chanson québécoise en français.
« Il se désole notamment que les organisateurs n'aient pas jugé bon de rendre hommage à Félix Leclerc, le poète de l'île d'Orléans, vu l'imminence du 20e anniversaire de sa mort.
Or, cela non plus ne semble pas titiller l’oreille de ces messieurs… Et la confusion entre Gilles Vigneault et Félix Leclerc s’expliquerait ici par une lecture biaisée de mon texte. J’en soumets d’autres… Voir ( Lien et pièce jointe )
J’ai exposé à l’illustre artiste, le contexte entourant sa bienvenue venue, contexte qui en aucun cas ne pouvait lui être imputable. J’ai voulu l’informer d’une manière qui je pense n’avait pas dû lui être communiquée. Jamais je n’ai exigé quoi que ce soit de lui. On n’a pas à dire à un artiste ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Comment aurai-je pu contredire ce que moi-même je souhaite, à savoir recevoir les avis de tout un chacun, sans qu’il soit question de faire pression sur moi ou d’exiger que je performe autrement que là où ma liberté de créateur me mène et de la manière que cette liberté engage ? Ce que je me suis employé à faire à son noble égard d’artiste.
Et si ces explications ne suffisent pas, s’il est question d’interprétation éditoriale, étant donné qu’elle n’est pas celle de tous les commentateurs et chroniqueurs, la Presse canadienne s’y référant non pas en tant qu’éditorial, mais bien en tant qu’information avérée, nous serions en présence d’un cumul des genres journalistiques proscrit par la déontologie journalistique.
Dans ce cas, ou tout autre, le Conseil de presse pourrait soumettre mon texte à « l’analyse de texte » d’experts indépendants afin de faire la part des choses entre ce que je prétends de ce qu’a été mon intention et de son incarnation textuelle, et ce que prétendent mes détracteurs à l’opinion desquels s’est rangé le journaliste dix mois après les faits, et auquel se range M. Roy, même après que je lui ai démontré la réalité des erreurs flagrantes de son journaliste.
En vertu de quoi je récuse la prétention de La Presse canadienne à l’effet que ma plainte soit non fondée. ET réitère le fait qu’elle est bel et bien fondée comme je l’ai écrit :
« Tout ça pour faire un lien creux entre le dossier [ linguistique ] traité ce jour-là et Pierre Curzi et la dérive médiatique de cet été 2008 qui a prétendu à tort que nous nous étions opposés à la bienvenue venue de Sir Paul. Le journaliste 10 mois plus tard, en dépit de tout ce qui a été publié depuis pour contredire ce qu'a affirmé cette dérive médiatique, abonde dans la même dérive, contre toute évidence. »
EN CONCLUSION et en RÉSUMÉ
Si le journaliste avait fait ses devoirs, il n’aurait pu à nouveau embarrasser M. Curzi en vertu de faits qui ont été, et qui sont toujours ici, interprétés fallacieusement par une dérive médiatique que le journaliste n’a pas questionnée en allant aux sources. L’ayant fait il aurait dû trouver autre chose… pour embarrasser M. Curzi. Manifestement c’était plus commode et rapide de ne pas faire les vérifications qui s’imposaient, à savoir, simplement ne pas ignorer en 2009 ce qui invalidait les prétentions fallacieuses des médias et de la rumeur, publiées en 2008 - contredites pourtant par ailleurs même à l’époque. M. Roy abonde. Suffirait donc aujourd’hui d’associer les noms Curzi et Sir Paul, pour valider ce qui a été fallacieusement exposé en 2008, sans jamais aller aux sources. Tout simplement parce que ce qu’on en a fallacieusement dit hier serait devenu aujourd’hui, à distance, vérité révélée qu’on tente de justifier a posteriori par tous les moyens, y compris en passant sous silence des faits, textes, titres, avertissements, ou autres éléments essentiels.
Ma Lettre ouverte n’était pas une pétition qui « exigeait » quelque chose de Sir Paul
Ranger ce texte dans la catégorie « pétition » revendicatrice ne tient pas compte de son titre, ignore l’avertissement de son entête et détourne le contenu de l’écrit qu’ont endossé les signataires, dont M. Curzi, auxquels se sont ajouté(e)s celles et ceux l’ayant fait via lapetition.be. Cette prétention trompeuse relève non pas de la rigueur déontologique journalistique, mais bien du renforcement positif accréditant l’idée fausse qu’il s’agissait « d’exiger » quelque chose de Sir Paul, ou pire, qu’on s’opposait à sa bienvenue venue, comme l’a prétendu à tort une dérive médiatique fondée sur une omission de taille, à savoir la mention du titre de la supposée « pétition » hostile : « Mot de bienvenue… à Sir Paul ». On ne l’a pas cité puisqu’il aurait été ensuite difficile de prétendre qu’il s’agissait bel et bien d’une pétition visant à « s’opposer » à sa bienvenue venue. Un an plus tard, sur cette base qu’on n’ose plus valider la Presse canadienne invente maintenant « l’exigence » de chanter en français du… Félix Leclerc.
Je n’ai jamais mentionné le nom de Félix Leclerc
Cette erreur de fait démontre le manque de rigueur et de profondeur journalistique de la prétention du journaliste qui n’a pas fait de recherche, ni vérifié ses sources et qui s’est contenté de superficiellement répercuter la rumeur pourtant dénoncée à l’époque par des écrits, et depuis par d’autres publications.
Les manquements liés à l’urgence et la précipitation n’ont pas d’excuses un an plus tard
Une information mal fondée répercutée sans vérification n’est pas déontologique. On n’a pas à l’époque référé valablement aux textes et déclarations afférentes. On s’est contenté d’informations et lieux communs superficiels ou partisans, contredits par les faits, textes, titres, déclarations et publications des intervenants, commentateurs et auteurs incriminés. Le tout répercuté ainsi déformé, partout au Québec et dans le monde, pendant les cinq jours précédant l’échéance cruciale du spectacle de Sir Paul du 20 juillet 2008. Dix mois plus tard, on n’a pas l’excuse de l’urgence et de la précipitation avant échéance – si tant est que tout cela puisse excuser une mauvaise relation des faits, textes, titres et catégories de textes incriminés de la part de professionnels et médias endossant avec rigueur la déontologie journalistique. De telles dérives répercutant la rumeur de manière délirante, biaisée ou tout simplement partisane, sont en soi des fautes déontologiques. Et, c’est doublement une faute que d’ignorer aujourd’hui, la faute passée, sans vérifications ou mises au point, triplement quand cela est justifié par la déformation ou l’impasse faite sur des éléments essentiels relatifs aux faits et textes concernés ( citation de noms, titres et catégories de textes, avertissements afférents, publications et déclarations afférentes).